Journal de campagne d'Orbe Noctis,
Chronique de Simon de la Treille.
le 24 novembre 1205
Après avoir quitté Madrid à la tête d'une armée de pouilleux et de pécors à peine armés pour les vendanges, nous avons pris la route. Le premier soir, nous établîmes le camp pour la nuit en bordure de route. J'ordonnais à la troupaille de se charger de la surveillance permanente de la Baliste. Cependant, la nuit venue, les 2 tiers des troupes avaient disparues, en crucifiant au passage ce qui semble être une famille, avec une sauvagerie sans nom. Qu'ont ils fait ? Nous ne le saurons probablement jamais, mais qu'importe. 2/3 de notre troupe a disparue, celà me met en rage. Bien entendu, la baliste n'était plus gardée, bravo les troupes de choc, il s'est bien foutu de nos tronches le prince ...
Bref après avoit enterré ces pauvres hères crucifiées, nous nous regroupâmes vers le centre du camp, lorsque notre messager surgit du fin fond de la nuit, le regard fou, en hurlant: "Les Musulmans nous attaquent !!! aux armes !!!"
Immédiatement, j'ordonnais la prise des armes et regroupais une quainzaine de soldats sous mes ordres directs. Nous avons chargé avec Vaillance les infidèles qui arrivaient de toute part. Bien entendu, je pris la tête de l'assaut et menais avec grandeur nos troupes au combat. Nous avons taillé à grand coups d'épées et de haches le groupes chargé, prograssant jusqu'à ce qu'uune volée de flèches enflammées vienne transpercer mon armure. Malgré la douleur et les coups de mes adversaires, et malgré mes troupes dont les rangs s'éclaircissaient à vue d'oeil, certe, moins vite que ceux de l'ennemi, mais à une vitesse bien trop alarmante. D'un coup de ma Hache, j'en découpais 6, mais une violente douleur au niveau du visage me fit presque tomber à la renverse. J'étais blessé, mes troupes en fuite, mes assaillants trop nombreux pour une dernière frappe de victoire qui se refusait à moi, quel cruel dilemme. Rester et défier la mort, ou battre en retraite ? D'un nouvel élan dévastateur, j'allongeais en multiples morceaux 6 ennemis suplémentaires. Plus que 3 en face de moi. Blessé et diminué, mes adversaires avaient décidés de ne m'offrir aucune chance de répit, et comme un seul homme, ils s'apprêtèrent à se jeter sur moi. L'assaut était imminent, et je me préparais à les achever d'un revers de chache, lorsque les 3 bougres se retrouvèrent à cheval sur une pique empalés par le fondement
Après avoir repris mes esprits pendant un bref instant, je fais une rapide analyse de la situation. Alexandra semblait se débrouiller face à une groupe d'assaillant, chacun d'entre nous avait les ains pleines, et des rivières de sang maculaient le sol. Mes 5 compagnons rescapés attendaient mes directives. Leur panique passée, ils semblaient prêt à remonter à l'assaut. Bien qu'épuisé, j'en désoudais 3 de plus avec l'aide de mes camarades. Les bâtards, voyant leurs forces fortement réduites prirent la fuite. J'en découpais un dernier avant qu'ils soient tous hors de ma portée. Puis, vint le temps de compter nos morts. Les troupes Orbe Noctis avaient bien résisté et nous n'avions pas subi de trop lourdes pertes. Du coté des manants, ils erraient dans le camp, hagards, attendant de notre part les directives d'après combat.
J'ordonnais que l'on récupère toutes les armes et armures des morts, mais nos manants se livrèrent à un véritable pillage en règle des cadavres achevant sauvagement les quelques resscapés agonisants. Elisabetha s'est même pris la tête avec une recrue car il avait achevé l'un des notres. Celà n'aurait tenu qu'à moi, j'aurais décapité ce pourceau d'un revers de main, mais Elisabetha a tendance à être trop tendre ...
Puis je me suis retiré dans ma tente afin de prendre un repos bien mérité pour quelques jours. J'en profitais, avec l'aide de Rory, pour accélérer un petit peu le processus en goutant à l'une des potions que nous avait donnél'alchimiste. Puis je m'endormis paisiblement et douloureusement. Les 4 jours suivants furent moroses. Rien à faire à part boire sur les calices, et recevoir les visites de mes compagnons.
Une fois rétabli, Je constatais avec satisfaction que le gros des troupes avaient retrouvé le droit chemin. Mes compagnons ont certainement du se montrer persuasifs. Il nous restait encore une bonne semaine de voyage avant d'arriver vers le reste de l'armée. La narration de cette partie du voyage n'a d'intérêt que pour dire qu'il fut long et pénible.