Père Francisco

Arrivée d'Orbe Noctis à Madrid. Nous prenons contact à la cathédrale San Francisco puis établissons le camp au nord de la ville après avoir présenté nos respects à l'archevêque Monçada, notre commenditaire, en présence de la cour y compris Lucita Y Aragon. On se débarrasse de Francisco après avoir réécrit ses souvenirs. Il semble que ce dernier ne manquera à personne, ce qui peut être expliqué par sa trop grande rigidité.

Je réécris le souvenir de notre rencontre dans l'esprit de Francisco, lui faisant croire que celle-ci était un signe en faveur de la Reconquista. Cette nuit voit également le réveil d'un de nos vieux compagnons, Nicolaï, qui était en torpeur suite à un combat qui avait mal tourné.

Nous levons le camp et prenons la route pour Madrid, Francisco décide de se joindre à nous dans notre aventure.

Exécution de la sentence sur deux hérétiques, je pense que cette pénitence constituera pour eux un douloureux rappel de ce qui l'en coûte d'enfreindre le code d'Orbe Noctis. Francisco se présente au camp pour rencontrer la troupe.

Nous retournons au monastère et rencontrons le père Francisco: nous essayons de le convaincre que nos pécheurs regrettent profondément leurs actes et paroles. Nous lui parlons également de notre mission afin de voir si un de ses frères accepterait de devenir le pasteur de la troupe. Je continue également à suivre avec assiduité mes cours de Castillan avec le scribe.

Nous nous rendons au cimetière au nord de la ville pour nous recueillir sur la tombe d'El Cid, le héros de la reconquista et demander si quelqu'un là-bas aurait vu nos recrues italiennes. Personne ne les ayant vus nous décidons de faire le tour des auberges; l'un des tenanciers nous apprend qu'ils ont trop arrosé une soirée et sont allés jusqu'à se battre avec un moine de l'ordre cistercien tout en blasphémant.

Nous finissons par retrouver nos recrues dans les geôles de Burgos, ils n'en mènent pas large et sont prêts à faire pénitence surtout après qu'on leur ait fait comprendre que leurs actions pouvaient entacher la réputation de la troupe. Nous nous rendons ensuite au monastère cistercien pour essayer d'arranger les choses à l'amiable mais ces satanés moines ne semblent pas le moins du monde conciliants; il nous faudra revenir le lendemain et en parler au frère Francisco.

En sortant de là nous sommes abordés par un envoyé du prince qui nous fait justement remarquer que, étant nouvellement arrivés en ville, la tradition veut que nous nous présentions au prince. Nous rencontrons Youssef, intendant du prince Vitto Al-Khamein, pour corriger cette erreur et régler avec lui des questions d'intendance.