Nocte ambulamus - In vitae sublimamus - Nostris meritis redderemus
Vous êtes ici
Nouvelle année
L'année 1205 du calendrier chrétien vient de se terminer. Nous faisons étape dans une bourgade catalane, sur notre route de retour pour Valence. Les mortels fêtent la nouvelle année autour de grands feux.
La joie, l'allégresse et le vin coulent abondamment dans leur gorge déployées en rires et en chansons. Je me suis mêlée un temps parmi eux, pour profiter des saveurs épicées que leur sang renferme en cette nuit de festoiement. Inigo & Dimitri semblent profiter de ce répit également s'amusant à surpasser n'importe quel mortel à des jeux d'esprit, et Malik de même à des jeux de force. Je me suis installée, un peu à l'écart, pour écrire ces lignes, à la lumière d'une chandelle, un verre de la vitæ de Clara à ma portée.
Notre voyage à Barcelone s'est déroulé sans encombre.
Les vivres et munitions qu'Inigo et moi rapportons, ainsi que les ressources de la confiscation que doivent mener Simon et les autres dans les villages almovarides de la rive sud de la Túria vont assurer la subsistance et la capacité martiale de nos troupes pour quelques semaines.
Voici le décompte de l'approvisionnement qu'Isaac a pu mettre en place :
- 10 cochons / mois
- 30 poulets + 20 poulets / mois
- 1 an de panais, carottes, haricots, navets
- Fourrage
A Vinaruz, nous avons rencontré Francisca, le prince caïnite de la bourgade, et son conseiller vieillard. Au titre de l'effort de guerre, nous avons négocié des ressources en numéraire et en denrées ainsi que des recrues :
- 10 cadets de familles d'artisans
- 1 charpentier apprenti
- 4 soldats cadets (recrues) formés à la capitainerie de Vinaruz
- un apprenti forgeron d'armes
- un marchéal-forgeron
- Madame Claudia et sa roulotte de romano
De Barcelone, nous ramenons également un apprenti ingénieur.