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Le siège de Valence

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Alors qu'Orbe Noctis revient de Ségovie sur injonction de Monçada, celui-ci confie une partie de son armée aux mercenaires d'Orbe pour l'ammenér jusqu'a Valence, où les attend le reste des forces armées. Le voyage est prévu pour durer deux semaines à partir du 17 Novembre, qui sait ce qui peut se passer lors d'un trajet aussi risqué au bords des frontières de l'ennemi...

Par Rory Sullivan le 4 novembre 1205

Arrivée à Madrid, nous nous changeons au camp pour aller nous présenter devant Monçada. Nous apprenons la mort du charpentier, le médecin l'examine puis nous pratiquons une « autopsie » sommaire: rien de flagrant ne transparaît malheureusement. Direction la cathédrale où nous sommes reçus par l'intendant de l'archevêque. Il nous emmène dans un lieu plus discret nous voyons du sang et où règne une forte odeur de cramé: on nous dis de ne pas y prêter attention.

Nous soumettons notre rapport; Monçada désire nous confier une tâche sacrée. « j'ai pour vous des desseins plus glorieux et plus ambitieux » Il veut nous confier son armée à la reconquête de Valence: « une ville martyrisée qu'il faut reprendre aux arabes » nous sommes placés sous les ordres de Nastasio: le départ est prévu pour dans deux semaines, l'armée est composée d'humains nous devrons donc être sur nos gardes. Il est également à la recherche d'un ouvrage de médecine, un canon: en arabe, Al-quanum fil tibb. Il est possible de le trouver dans une bibliothèque à Valence.

Je me fais un devoir de signifier à l'archevêque que nous sommes plus que motivés pour sa sainte croisade, mais je n'ai à l'esprit que la gloire qu'Orbe Noctis pourrait gagner dans cette entreprise.

Antonio de Herroba nous établit une lettre de créance (*HRP : valeur de 3 en ressources) à l'ordre d'Orbe Noctis pour qu'elle puisse être encaissable à Barcelone.

Nous envoyons un courrier pour demander audience auprès d'Eugenio Candet, intendant des armées de Monçada et faisons rédiger par Antonio une lettre de demande d'ouverture de comptoir commercial à Madrid comme promis par l'archevêque lors des negociations, afin de la soumettre au bon vouloir de son excellence. L'entretien sera aimable et nous verra confirmer à la tête d'une partie de l'armée de la Reconquista.

Pendant les deux semaines qui suivent je pratique assidûment la langue castillane avec la troupe, m'occupe de l’entraînement, entretien le matériel et essaye de maintenir la discipline via la pédagogie pour l'instant.

Arrivée d'Aleksandra en compagnie d'un serviteur et d'une aide, elle est un des membres fondateurs d'Orbe Noctis : son retour parmi nous arrive à point nommé.

Par Rory Sullivan le 17 novembre 1205

Nous passons les troupes en revue en compagnie du lieutenant et d'Eugenio Grandet.

A vue d'oeil, 250 cavaliers expérimentés, ils ont déjà combattu à Leon et sont menés par le capitaine de la cavalerie de Leon : Timotheo Oscar.

L'infanterie, composée d'au moins 1500 soldats expérimentés, est dirigée par le Duc de Navarre. Notre bataillon comprend 700 hommes, 15 chèvres, 30 volailles encagées, 6 chariots de pain et rations, 4 chariots d'eau potable, 2 chariots de matériel : 300 épées, 1dizaine d'arcs et le prêtre Alfos Marti.

L'intendant nous présente aussi une « dame », favorite de Nastasio que nous devons escorter jusqu'à Valence : une magnifique baliste. Nous acceptons et présentons officiellement notre proposition de comptoir commercial.

Par Elisabetta di Domodossola le 18 novembre 1205

Nous voilà de nouveau sur les routes poussiéreuses d'Iberia. J'ai l'impression que cette poussière s'imisce jusque dans les veines de nos calices et rend leur sang âpre et épais comme un nectar.

Nous avons été reçus à la cour de monseigneur Monçada le 3e jour de ce mois. Sa cour avait déjà meilleure allure. Même son corps gras et disgrâcieux paraissait plus joli, vêtu d'une robe de service religieux. Il nous a reçu en privé pour nous charger de rejoindre le général Nastasio à la Reconquista de Valencia. Plus que confiant sur le dénouement de la "impreza", il nous a chargé de mettre la main sur l'un des seuls exemplaires de "Al quanum filtib", ouvrage de médecine, supposément enfoui quelque part dans la bibliothèque de Valence. Je suis sceptique quant à l'issue heureuse de cette requête: les guerres et les biblliothèques n'ont jamais fait bon ménage...

Nous avons consacré les deux semaines suivantes à préparer notre départ et à vaquer à nos occupations. Rory exerce toujours son castillan. Il a fait de certains progrès, mais son piètre accent a fini par me désintéresser de ses efforts et je laisse au scribe le soin de se perdre à lui enseigner les subtilités sonores de "la rosa" et de la "jota" !

J'ai eu besoin de repos et de vitae pour effacer le souvenir d'une méchante blessure physique. J'en ai aussi profité pour passer un peu de temps avec Malik. L'odeur de peau de ce noir me déplaît mais sa soif du pouvoir contenu dans mon sang m'excite. Nul doute que je tenterai de monter ce bel étalon, tôt ou tard.

Je passe le plus clair de mon temps à exercer les disciplines de l'obscur et des apparences. Je le fais en secret, et j'aurai bientôt un présent à offrir à Orbe Noctis: de quoi annoblir un peu "les lâches capacités qu'offrent l'Occultation", comme Rory les surnomme.

Abel est en retrait depuis que nous avons quitté Madrid. Peut-être y a-t-il un rapport avec l'arrivée inopinée (et déplorable) de Aleksandra. Je suis heureuse d'avoir nombre d'occupations car cela me détourne de la tragédie de sa présence. Cette être est mon opposée en tout. Elle ne connaît ni la grâce ni la beauté, ni l'amour ni le désir, ni le plaisir ni la joie. Elle est plus froide qu'un long hiver montagnard et plus laide qu'une nuit sans compagnie. Je ne comprends pas ses desseins. Elle s'isole dans la contemplation de ses "sciences" et n'a aucun attrait pour l'échange ou les sens. Fondatrice ou pas, j'espère qu'elle ne s'opposera pas à moi dans une situation difficile car mon innimité pourrait se muer en violence sourde, je le ressens.

La pluie s'est abattue des jours durant sur les pays d'Espagne. La poussière s'est changée en boue. La boue s'est changée en golem contrant notre progression et menaçant de dissoudre les chairs et le moral de la troupe que nous emmenons au grand abattoir de la guerre. Gâchis de sang et gâchis de temps. Puisse Orbe Noctis traverser ces événements grandie.

Par Rory Sullivan le 18 novembre 1205

Départ à 8h, un soldat de la troupe est malade et une femme se plaint de vomissements parmi les calices : se pourrait-il que nous connaissions un début d'épidémie ?

Aleksandra, à peine arrivée, se penche sur le problème et étudie les symptômes.

Antonio de Herroba, le tanneur, Nicolai & Vassili restent à Madrid pour gérer le tout nouveau comptoir commercial d'Orbe Noctis.

Elizabetta m'apprend que le calice malade est finalement enceinte des attentions d'un certain Michel, homme de la troupe. On le convoque et je lui ordonne de laisser les femmes de la troupe tranquille.

 

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Par Inigo Montoya le 18 novembre 1205

Nous avons reçu l'ordre par Monsada de nous rendre au siège de Valence pour prêter main forte à l'armée des nobles. On nous a présenté nos troupes : un ramassis de paysans mal embouchés plus au moins contrôlé par un protégé de Monsada qui se nomme Orpheo. Il s'agit d'un moine. Je décide de ne pas y apporter plus d'importance : Monsada cherche à nous faire faire le sale boulot. D'un autre côté, il faut en passer par là pour le convaincre de nous donner des tâches plus importantes. Durant les 3 premières semaines de voyage, il ne se passe pas grand chose. Je m'absorbe dans la lecture d'un ouvrage décrivant comme littéralement enflammer son sang. Cela me rappelle certains pouvoirs de mes lointains cousins.