Nocte ambulamus - In vitae sublimamus - Nostris meritis redderemus
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Valence assiégée, Valence infiltrée
Investis de notre nouvel objectif, nous sommes partis explorer la rive sud de la Túria, dans l'espoir de découvrir un moyen d'entrer dans la cité. Rory a tenté de traverser le fleuve à la nage mais cela s'est rapidement soldé par un échec. Plus tard, nous avons découvert par hasard des traces de pas menant à un trou, une caverne s'enfonçant dans les rochers du littoral boisé. Son exploration nous mena à une mare das laquelle une corde fixée à la paroi plongeait.
En suivant patiemment le fil dans l'exigu dédale aquatique, dans lequel nous dûmes abandonner nos armes, nous débouchâmes dans les profondeurs du fleuve et pûmes rejoindre la rive opposée sans être vus. En contournant les murs et les patrouilles sarrasines par le front de mer, nous avons pu nous mêler parmi les pauvres qui ont établi campement sur la plage.
Dans notre quête d'un refuge sûr, nous avons sollicité un Pilleur de tombes dans le cimetière de Valence. Les exigences de celui-ci pour nous laisser emprunter son refuge étaient inacceptables ce qui provoqua l'ire de Rory que nous avons du contrôler avant de nous enfuir.
C'est par un heureux hasard que nous avons pu rencontrer le vieux Fernando et Sonia, probablement serviteurs d'Orpheo, qui nous adressèrent à Maître Ayub, aux Bains. Celui-ci accepta de nous accueillir dans un refuge aux étables.
Situation à Valence
Maître Ayub nous expliqua brièvement le contexte. La ville est sous domination des Almovarides musulmans et abrite des chrétiens convertis (les mozarabes). Le sultan mortel est soumis au prince caïnite Bachir al'Mohad, un Lasombra.
Mohamed Ayub est général de l'armée. Il possède trois frères Ektar, Mostefa et Rachid qui portent le titre de protecteurs de la cité. Leurs soeurs se nomment Edih et Sonia.
Ayub nous autorise à chasser au camp de réfugiés installé sur la plage et à rechercher Moqtar qui est descendu dans une chambre d'hôte. Il nous laisse un plan sommaire de la ville et nous indique le lieu de la maison d'hôtes.
Réussissant à nous introduire dans la chambre de Moqtar, nous n'y découvrîmes rien hormis un dague dissimulée sous le matelas, un reste de papier brûlé où l'on pouvait lire "Ibn Sabar", ainsi qu'un prospectus indiquant les noms et adresses d'un certain "Youssouf Mohad - docteur".
Renseignement pris auprès de Sonia, il s'avère que Ibn Mohad est le nom d'un ancien sultan de la cité, et surtout celui d'un hospice.
Sur place, nous localisons le docteur Youssouf et le prenons en filature alors qu'il quitte les lieux ...