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Le monastère de Ségovie

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A Madrid, Monseigneur Monçada nous confie une opportunité dans le fief de Ségovie, petite bourgade au nord de la cité.
Un nouveau monastère doit y voir le jour et nous devons trouver le moyen d'empêcher que cela n'arrive.

Par Rory Sullivan le 29 octobre 1205

Les deux civils restants sont absents à notre réveil vers 21h. Simon utilise un de ses pouvoirs pour convoquer l'un d'eux devant lui. Puis on déplace le camp juste au cas où; Abel part chasser et nous allons à la maison close: on réclame la tigresse & discutons avec elle. Un problème de langage se présente, mais je pratiquerai celui de l'amour avec elle. Il est tentant de donner du plaisir à cette magnifique créature.

Elizabetha prend son apparence pour ensuite se rendre chez le senior Dominguez. Simon se fait passer pour un castillan, Monsera de Villanova. On fait réveiller l'épouse pour lui révéler les indiscrétions de son époux dans un lieu de perdition.

En sortant nous trouvons un des deux calices qui nous attend, il semble me craindre après que je l'ai interrogé sur sa disparition. Il a bien raison le bougre. Ensuite nous allons observer le chantier; nous décidons de l'attaquer le soir même: nous faisons face à trois humanoïdes et deux chiens que nous rendons inopérants. Puis mettons au point une mise en scène d'un des cadavres dans un pentacle, on jette les autres dans le puits. Je vole à nouveau des outils sur le chantier.

En rentrant au camp nous y croisons Inigo Montoya qui vient d'arriver à Segovie en compagnie de 4 soldats en renfort, on fait le point & on double la garde.

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Par Elisabetta di Domodossola le 30 octobre 1205

Ségovie brûle. Du moins, en partie. Nous avons poursuivi nos actes de déprédation afin de retarder l'érection du monastère. Nous sommes rentrés sans encombre à notre petit campement.

Les flammes m'ont léché la peau mais ont réveillé ce soir une blessure plus profonde, moins visible. Ce feu que je chérissais tant, toujours changeant, jamais ce qu'il paraît, insaisissable, qui me guidais lorsque je craignais l'obscurité, ce feu là n'est plus capable de réchauffer mes chairs mortes. Plus que jamais je ressens la damnation éternelle à laquelle on m'a condamnée. Plus que jamais ce que l'on m'a volé me manque.

Et si finalement, la mort était un don ? Et si finalement face à cette certitude si nue, tout avait une saveur différente: la nourriture, la promesse d'un jour de plus; le feu, une douce sensation que l'on recherche.

Je ne constate aucun signe d'une telle attrition chez mes compagnons. Ils portent sur eux la fierté du puissant. Jamais ils ne défaillent. Alors que moi, je suis emportée par des tempêtes de sentiments, la passion m'ennivre. Mais peut-être me vourvoye-je. Inigo pense qu'à son départ, notre vie a vidé notre coeur, a tari notre capacité à aimer, que les vampires qui aiment ont créé des substituts à cette vacance, une forme pervertie singeant ce que nous ne savons plus ressentir, que les vampires qui n'aiment plus ont construit une défense pour ne pas faire face à cette forme que revêt leur malédiction.

Qu'ai-je donc vécu alors durant mes nuits à Saragosse en compagnie de Marcella ? Vécu... quelle ironie d'employer ce terme qui se moque bien de mon sort désormais. Qu'employer d'autre ? Traversé, partagé, expérimenté, pourrait dire Aleksandra. De pâles substitus pour des coeurs inertes, froids, mais toujours avides d'un sang que nos chairs ne gardent plus.

Dieu est un prétentieux qui n'a fait de sa création guère plus qu'un brouillon dans lesquelles de vraies forces surnaturelles se sont imiscées, insidieuses et malveillantes, répandant souffrances et décidant de nos sorts funestes.

J'ai besoin de sang, un calice fera l'affaire. Au moins, lui, ressentira quelque joie profonde à m'en faire don.

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Par Elisabetta di Domodossola le 30 octobre 1205

Ségovie brûle. Du moins, en partie. Nous avons poursuivi nos actes de déprédation afin de retarder l'érection du monastère. Nous sommes rentrés sans encombre à notre petit campement.

Un calice fera l'affaire...Les flammes m'ont léché la peau mais ont réveillé ce soir une blessure plus profonde, moins visible. Ce feu que je chérissais tant, toujours changeant, jamais ce qu'il paraît, insaisissable, qui me guidais lorsque je craignais l'obscurité, ce feu là n'est plus capable de réchauffer mes chairs mortes. Plus que jamais je ressens la damnation éternelle à laquelle on m'a condamnée. Plus que jamais ce que l'on m'a volé me manque.

Et si finalement, la mort était un don ? Et si finalement face à cette certitude si nue, tout avait une saveur différente: la nourriture, la promesse d'un jour de plus; le feu, une douce sensation que l'on recherche.

Je ne constate aucun signe d'une telle attrition chez mes compagnons. Ils portent sur eux la fierté du puissant. Jamais ils ne défaillent. Alors que moi, je suis emportée par des tempêtes de sentiments, la passion m'ennivre. Mais peut-être me vourvoye-je. Inigo pense qu'à son départ, notre vie a vidé notre coeur, a tari notre capacité à aimer, que les vampires qui aiment ont créé des substituts à cette vacance, une forme pervertie singeant ce que nous ne savons plus ressentir, que les vampires qui n'aiment plus ont construit une défense pour ne pas faire face à cette forme que revêt leur malédiction.

Qu'ai-je donc vécu alors durant mes nuits à Saragosse en compagnie de Marcella ? Vécu... quelle ironie d'employer ce terme qui se moque bien de mon sort désormais. Qu'employer d'autre ? Traversé, partagé, expérimenté, pourrait dire Aleksandra. De pâles substitus pour des coeurs inertes, froids, mais toujours avides d'un sang que nos chairs ne gardent plus.

Dieu est un prétentieux qui n'a fait de sa création guère plus qu'un brouillon dans lesquelles de vraies forces surnaturelles se sont imiscées, insidieuses et malveillantes, répandant souffrances et décidant de nos sorts funestes.

J'ai besoin de sang, un calice fera l'affaire. Au moins, lui, ressentira quelque joie profonde à m'en faire don.

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Par Rory Sullivan le 30 octobre 1205

Au réveil on déplace le camp. On retourne au bordel, la tenancière a reçu la visite des gardes. Nous lui glissons un pot de vin pour qu'elle oublie notre visite. Puis nous nous rendons au monastère, un groupe s'approche avec un chariot qui amène des pierres et des outils. Inigo nous annonce la présence d'une fée au sein du groupe.

Nous avançons, deux moines nous attendent dans un cercle: j'en domine un mais l'autre agrippe avec des bras d'ombre. O que je déteste cette capacité des magisters! Que la peste soit de ces maudits sorciers de l'ombre. A ce moment deux autres sortent des ombres et me chargent. Agrippé par des bras d'ombre, désarmé, je décide de sortir deux dagues et me prépare à subir l'assaut en me concentrant uniquement sur la défense.

J'éprouve les pires difficultés à me libérer des tentacules. Je mets un magister en fuite par le biais de mon regard terrifiant. Nous finissons par remporter la victoire sur nos adversaires, récupérons nos affaires et saccageons leur camp avant de nous replier.

Nous nous rendons ensuite à Segovie rendre visite à Franco Dominguez le tailleur. Il règne une certaine agitation à la commanderie; des hommes s'arment et prennent la direction du monastère: à un moment nous sommes repérés et décidons donc de nous enfuir.

Nous arrivons chez le senor Dominguez un peu plus tard: nous fouillons son bureau et découvrons quelques indices intéressants: la carrière de pierres qui fournit le chantier se trouve dans le village de Simoa à 40 km de Segovie: nous trouvons également des cartes, bons de commandes et un petit coffre, ainsi qu'un autre bon de commande au nom du prince. En partant nous décidons d'incendier ses entrepôts juste pour faire bonne mesure.

Nous tenons une réunion au camp; alors que nous discutons de la suite à donner, un message de Semi arrive de Madrid:

Monçada exige notre présence. Nous décidons de nous attaquer à l'architecte pour accélérer les choses. Nous préparons une embuscade dans une ferme sur la route de Madrid. Afin de réquisitionner leur ferme nous convainquons les occupants de passer une nuit à l'auberge et nous préparons de le piège pour Jean de la Tour: s'ensuivit un combat facile contre l'architecte et ses acolytes. J'en ai profite pour drainer la vitae de Maxime Blois: qu'il est dur de résister à cette sensation enivrante; tout mon être me hurlait que j'étais en harmonie avec ma nature vampirique, heureusement je reste pourvu d'une conscience limitant mes excès.

Puis nous entamons notre voyage vers Madrid qui devrait durer 3 jours, durant lesquels je pratique activement le castillan avec la troupe.