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23 septembre 1205


Nous avons tous à peu près récupéré nos forces. Abel se met en tête de retrouver les deux derniers fuyards à l'aide du médaillon  récupéré sur l'un des corps. Le voila parti dans ses pensées mystiques en fixant le médaillon comme si celui-ci allait lui parler. Alors que nous suivions la "piste", ce sont les fuyards qui nous ont retrouvés (je parie qu'Abel va m'objecter que c'est le résultat qui compte). Pour le coup, il a le droit de qualifier le combat de violent.

Pas moins d'une quinzaine de malfrats nous tombent dessus. Heureusement, leur connaissance tactique s'approche du niveau d'éducation de Nicolaï, ils nous attaquent dans une ruelle étroite, nous permettant de faire une formation en tortue. Pour ceux qui ne le sauraient pas la tortue était l'animal de compagnie préféré de Julio César, qui lui a inspiré cette formation défensive. J'imagine que cela devait être un animal imposant et d'une extrême robustesse, un peu comme un ours. Pour revenir à la bataille, à cause de leur précipitation, nos assaillants n'ont pas pu profiter pleinement de leur surnombre.

Évidemment si je suis encore là à écrire, c'est que nous avons triomphé. Cependant, on déplore la perte de Nicolaï. C'est assez incroyable que LUI soit tombé. Un gaillard si rude et résistant (il faut le voir quand il s'énerve, il n'arrive plus à parler distinctement mais il fait tout de même son effet). J'ai du mal à retranscrire notre tristesse, je ne suis pas poête, et j'espère que ma légèreté ne  sera pas mal interprétée, nous somme réellement tous affectés par la mort de Nicolaï. Quand je pense que je n'ai même pas pu lui payer ce coup à boire que je lui avait promis.

Il nous reste un prisonnier sur qui passer notre humeur. Il fait partie d'une secte de mercenaire, mais n'a apparemment pas connaissance de l'identité de son donneur d'ordre. Encore une piste qui finit en impasse. Nous déciderons de son sort plus tard.