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Escale à Saragosse

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Investigations consécutives à l'assassinat de Magdalenna, envoyée papale et événements afférents.

Par Elisabetta di Domodossola le 24 septembre 1205

Mes forces m'abandonnent. Mes veines sont vides, mes chairs déchiquetées me font souffrir. Je vais faire court, je laisse les détails à la prose de Sémi. Le sang tâche cette nuit de drames, mon coeur est avide.
Nous avons rencontré Alfonzo en tout début de nuit. Il est le médecin auprès la cour. Il sollicite nos compétences pour enquêter sur les assassinats de jeunes membres de son clan, défenseurs de la Reconquista, qui ont lieu depuis un mois. Orbe Noctis est disposée à mener ces investigations, les événements du reste de la nuit nous feront entrer de plein pied dans nos oeuvres, quoi qu'il en soit...

La réception était tout à fait délicieuse, et prometteuse de nombreuses rencontres. Mon intérêt fut piqué au vif après avoir croisé le regard de Marcella Ignatus, infante du Prince Flavius. La noblesse de cette créature est hors du commun car elle se meut comme un félin et répand dans son sillage un parfum de volupté et de raffinement. Détritus m'a refusé toute rencontre avec cette dame. Mon coeur encore gorgé de vitae en éprouva une haine puissante.
Mais il fut distrait par la découverte d'un cadavre dans un des bains de la salle mitoyenne: de toute évidence (merci Dimitri) empoisonné à la Racine Noire... Alors que nous avons requis auprès de Flavius, la cloture de toutes les issues afin de débusquer l'auteur de ce crime et que l'assistance    se précipitait autour des bains, l'attentat se produisit dans les étages: Magdalenna est retrouvée assassinée, lacérée !
Sans perdre un instant, nous nous sommes élancés sur les traces de l'assassin, ce qui aboutit à un affrontement en pleine rue. L'une de nos cibles est un gangrel. Ses griffes surnaturelles découpent mon coude et inflige surtout de profondes entailles à Abel.

Par Elisabetta di Domodossola le 24 septembre 1205

Je n'ai pas été en mesure de relater ici les faits de la nuit dernière. J'ai du offenser Jacob Bin Gourion parce que je ne garde que des souvenirs terrifiants de la fin de ma nuit. Mon dernier souvenir est la rencontre avec ce cappadocien alchimiste à la cour du Prince Flavius en son  mausolée circulaire du cimetière juif.
Son page était venu solliciter une rencontre un peu plus tôt dans la soirée, après une visite adressée à Dimitri, de la part d'un commis du chef des Magistères de Zaragoza, Alfonzo Palacios, nous invitant à rencontrer son maître au Collège de la Plaza de la Maria (demander le Physicien - j'ignore ce que désigne ce terme).
Nous avons rendez-vous chez Alfonzo ce soir avant de nous rendre à la réception du Prince, je dois me préparer. Elbert vient d'arriver de Barcelona.

Par Elisabetta di Domodossola le 25 septembre 1205

Je prétexte à mes amis que je dois me reposer cette nuit pour ne pas les accompagner, ce qui est la vérité nue puisque la plaie de mon coude est toujours béante. Je m'absente à onze heure et rejoins le palais. Je suis introduite auprès de Marcella, qui est entourée de sa petite cour. Mais je ne peux me souvenir d'un seul visage de ses courtisans tant sa présence rayonne. Délicatesse, raffinement, sens artistique, grâce, noblesse, beauté et volupté ne sont que quelques termes qui à eux seuls ne peuvent résumer la personne. Ce premier contact est plutôt très bon. Elle a été tant intriguée et surprise par l'audace de mon courrier que flattée et touchée par son contenu. Elle découvre  bien vite que je n'ai pas reçu les enseignements nobles, universitaires et artistiques de quelqu'un de son rang mais je n'ai pas honte de mon parcours: je ne lui mens donc pas lorsqu'elle veut savoir si je suis sensible à la peinture: je lui réponds que ma sensibilité va aux arts vivants de la danse, du théâtre et de la poésie. Notre entrevue se termine et elle est avide de me renvoir dès le lendemain. J'y réponds favorablement, bien entendu.

Je viens de recevoir un présent de sa part: une somptueuse robe, telle que je n'en ai jamais porté. Que vais-je pouvoir lui offrir en retour ? J'ai mon idée: je dois lui composer une ode et lui prouver que je n'affabule pas sur mon goût pour la poésie.

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Par Elisabetta di Domodossola le 25 septembre 1205

Les autres sont rentrés de leur entrevue. J'ignore où ils étaient, j'ai la tête (le coeur!) ailleurs. Détritus vient de nous rendre visite au campement: il nous apprend qu'un Justicar a été dépêché sur Zaragoza pour juger de la capacité du Prince Flavius à gérer les affaires caïnites de la cité. Tout cela ressemble à un complot ourdi depuis l'extérieur pour destituer Flavius.
Je demande à Dimitri de m'enseigner un peu de son érudition Trivium: il ne m'est plus possible de compter sur un scribe pour écrire. Je pense en avoir pour huit nuits.
Charles Dupuis vient de nous rendre visite. Il a rencontré les Furores et propose que Dimitri, inconnu de ceux-ci, se présente à eux comme une nouvelle recrue et  qu'il en profite pour en apprendre un peu plus en usant de Murmure de la Fausse Volonté.
Le capitaine trouvé quelques postulants, Dimitri les aide à accepter une solde inférieure à leurs attentes. Quant à moi, je vais devoir consacrer un peu de temps pour faire des cinq gens du commun recrutés, de succulents calices d'Orbe Noctis.

Par Elisabetta di Domodossola le 26 septembre 1205

Exaltation, envol, souffle de l'amour. Tempête, tourbillon, torture, blessure de l'amour.
Il y a encore une heure, je n'étais qu'exaltée par sa proximité, la chaleur de son corps, la douceur de ses mains, de sa morsure. Je suis maintenant dévastée par ces sensations que je m'étais jurée ne plus éprouver après la mort de Gianmarco. Je suis partie trouver une compagnie, une soeur d'esprit, pour épancher ma soif de finesse et d'art, insatisfait dans cette troupe si masculine de Orbe Noctis, voire une amante. J'ai trouvé un mentor, une amante, voire un amour.
Marcella a je crois été très touchée par ma composition poétique et, seule, a souhaité m'enseigner un peu l'art de la peinture. Elle était nue quand je m'efforçais de ne pas  trop déprécier sa beauté sur la toile, mais j'ai très vite abandonné devant mon piètre talent. J'aurai voulu résister à son baiser, mais cela me fut impossible. Elle n'a pas voulu du mien, ce qui n'a pas manqué de faire renaître chez moi les peurs profondes de la perte et du chagrin: me cache-t-elle quelque-chose ? Va-t-elle m'utiliser ? Je ne couche cela ici que dans l'espoir que devant mon incapacité à résister à ses charmes, mes compagnons sauront m'arracher à ses griffes s'ils se  transforment en péril pour Orbe Noctis. Mais ce n'est pas encore le temps pour cela.

Pendant ce temps, Dimitri a pu parler aux Furores et obtenir quelques informations: ils sont manipulés par un mystérieux commanditaire. Yacine est le contact assamite. Ils se retrouvent à l'auberge du Croissant de Galilée. Et ils utilisent le casier numéor 8 du bains pour échanger avec ce mystérieux commanditaire. Le reste m'intéresse guère pour le moment.

Ah oui, avant mon exquis rendez-vous, j'ai commandé une quinzaine de sceaux-chevalières en argent aux armoiries d'Orbe Noctis, ainsi qu'un sceau personnel pour Abel et un dernier pour moi.