Vous êtes ici

Escale à Saragosse

×

Message d'erreur

Warning : preg_match() expects parameter 2 to be string, array given dans bootstrap_orbenoctis_breadcrumb() (ligne 142 dans /var/www/vhosts/orbenoctis.ovh/www.orbenoctis.ovh/sites/all/themes/bootstrap_orbenoctis/template.php).

Investigations consécutives à l'assassinat de Magdalenna, envoyée papale et événements afférents.

Par Sémi le 21 septembre 1205

Bon, j'aimerai bien dormir tranquillement. Orbe Noctis est allé voir Jacob Bingourion, ou Bonguiriou, ou peut-être Bonguigui. J'ai toujours eu du mal avec les noms de plus de deux syllabes. En dehors de cela, Jacob s'est présenté. Heureusement qu'on y est allé !

Étiquettes:
Par Sémi le 22 septembre 1205

Je serais bien resté dormir mais le prince Sidonis organise une fête en notre honneur (il n'a pas osé nous le dire mais je suis sur que c'est pour nous célébrer). On va enfin s'amuser un peu. Comme un bonheur n'arrive jamais seul, Abel suggère de passer voir Alfonso Palacios, une éminence grise de cette ville. Soit.  

Arrivée chez Alfonso. S'en suivent d'interminables discussions à propos d'(inutiles) présentations et d'un contrat pour traquer le meurtrier de quatre des membres du clan d'Alfonso. Cela s'annonce facile, on négociera les termes plus tard, là, j'ai comme une envie de faire la fête. Avant de partir, Alfonso nous donne une potion et un baume pour guérir les blessures graves. Elizabeth et moi avons testé, surprenamment cela fonctionne, appliqués sur mes blessures les baumes ont bien résorbé une partie de la blessure, en très peu de temps. J'imagine que la potion c'est juste pour nous refourguer son alcool miteux.

Arrivée chez Flavius Sidonis. C'est enfin la fête, bon comme souvent c'est rempli de gens ennuyeux et inintéressants, mais il y a des chanteurs, des acrobates et des fous ! De quoi passer une bonne soirée.

J'ai 2 jeunes calices autour du bras, un fou qui nous fait sa représentation quand on entend un hurlement strident. J'ai l'habitude des hurlements, c'est assurément celui d'une grosse femme en panique, cela ressemble au cri d'une femelle ours en chaleur qu'une pétale de fougère aurait chatouiller l'entrecuisse. Tout le monde se regroupe vers les thermes. Un cadavre deseché flotte dans un des bassins. Le 5ème Lassombra ces derniers mois. Investigation, interogation, etc... Il est sagement décidé de continuer la fête. Apparemment c'est un anonyme qui vient de mourir, et tout le monde s'en fout, je ne vais pas me plaindre j'aime bien cette fête.

Si je tiens le sacripant qui s'amuse à tuer les participants de NOTRE fête en NOTRE honneur! Un autre cri surgit des appartements. Les pages de Magdanella. Je n'ai pas présenté Magdanella car elle faisait parti pour moi du tout politique qui ne sert à rien dans une fête. Elle est certes très belle, sublime, mais c'est une bonne sœur... Sont seul rôle aura été donc d'exciter Elisabetta, et de gâcher notre fête.  S'en suivent les traditionnelles investigations, interrogations, déductions : Detritus, responsable de la non sécurité, nous montre un  passage secret par lequel l'assassin aurait pu fuir ; pas si secret que cela le passage.

Fallait pas nous emmerder. Abel (encore lui) a grillé l'assassin qui se planquait sur un toit. Son groupe était la. 3 sont morts et 2 ont réussi à prendre la fuite. Abel est gravement blessé, ça lui apprendra à foncer tête baissée... haha... Il faut reconnaître qu'il a du courage pour une danseuse.

Retour chez le prince. Beaucoup de blabla pour négocier de l'argent comme d'habitude. Le prince nous glisse à peine discrètement qu'il aimerait bien trouver le commanditaire des meurtres, l'assassin ne lui suffit pas. C'est souvent comme ça avec les politiques, tu leur offres une pâte de fruit, il te réclame toute la boîte.

PS : on a rencontré Nastasio le général de Galilée, ou Gallice enfin je me souviens plus trop. Peut-etre qu'Abel en écrira quelques mots. Soit disant il connait le prince de Madrid. Je connais celui de Constantinople, et j'en fais pas un fromage Corse.

Par Sémi le 23 septembre 1205

Nous avons tous à peu près récupéré nos forces. Abel se met en tête de retrouver les deux derniers fuyards à l'aide du médaillon  récupéré sur l'un des corps. Le voila parti dans ses pensées mystiques en fixant le médaillon comme si celui-ci allait lui parler. Alors que nous suivions la "piste", ce sont les fuyards qui nous ont retrouvés (je parie qu'Abel va m'objecter que c'est le résultat qui compte). Pour le coup, il a le droit de qualifier le combat de violent.

Pas moins d'une quinzaine de malfrats nous tombent dessus. Heureusement, leur connaissance tactique s'approche du niveau d'éducation de Nicolaï, ils nous attaquent dans une ruelle étroite, nous permettant de faire une formation en tortue. Pour ceux qui ne le sauraient pas la tortue était l'animal de compagnie préféré de Julio César, qui lui a inspiré cette formation défensive. J'imagine que cela devait être un animal imposant et d'une extrême robustesse, un peu comme un ours. Pour revenir à la bataille, à cause de leur précipitation, nos assaillants n'ont pas pu profiter pleinement de leur surnombre.

Évidemment si je suis encore là à écrire, c'est que nous avons triomphé. Cependant, on déplore la perte de Nicolaï. C'est assez incroyable que LUI soit tombé. Un gaillard si rude et résistant (il faut le voir quand il s'énerve, il n'arrive plus à parler distinctement mais il fait tout de même son effet). J'ai du mal à retranscrire notre tristesse, je ne suis pas poête, et j'espère que ma légèreté ne  sera pas mal interprétée, nous somme réellement tous affectés par la mort de Nicolaï. Quand je pense que je n'ai même pas pu lui payer ce coup à boire que je lui avait promis.

Il nous reste un prisonnier sur qui passer notre humeur. Il fait partie d'une secte de mercenaire, mais n'a apparemment pas connaissance de l'identité de son donneur d'ordre. Encore une piste qui finit en impasse. Nous déciderons de son sort plus tard.

Étiquettes:
Par Elisabetta di Domodossola le 23 septembre 1205

Nous nous éveillons ce soir avec plus ou moins de mal. Abel est hors du jeu pour au moins deux nuits. Malgré une faiblesse au bras droit, je participe à la question de notre captif assamite. Dimitri découvre qu'il travaille pour un groupe secret: "Reconquista musulmane de l'ombre". Il a été appelé en renfort et est le frère d'un assamite que nous avons occis: Chafik al Nazaf. Les assamites viennent de Grenada, se nomme Le Poignard du désert, dirigée par Chalik Alahassan. Leur refuge local se trouve dans le quartier mozarabe, quelle surprise, dans une fumerie d'opium.    John Cook, nosferatu, est chef de tout ce petit groupe local, Esteban Ramirez est un malkavien sadique, membre du groupe.
Avec l'aide d'Abel, Sémi décide de diaboliser notre captif. Il se rapproche peut-être de Caïn mais il condamne un peu plus son âme. Je me refuse à faire jamais cela.

Nous recevons la visite impromptue d'un caïnite: Charles Dupuis. Surprise, c'est le sire de Simon de la Treille, notre compagnon en torpeur depuis Barcelona. Celui-ci nous propose d'arracher Simon à sa torpeur: il veut lui parler. Problème: Simon refuse catégoriquement de l'entendre. Simon nous apprend que     Charles a tenter d'assassiner l'infant du Prince de Paris, et que ce faisant, il a précipité l'opprobre sur eux deux. Déshonnoré, il a du fuir jusqu'en Royaume    de Provence, où il s'est lié avec Orbe Noctis.
Nous nous méfions de Charles mais il semble plus craintif et désireux de réparer ses erreurs plutôt que désireux de se venger des quinze (est-ce possible ?) tentatives d'assassinat infructueuses de Simon sur Charles.

Plus tard, je pars chasser. Le quartier juif m'est interdit, le quartier mozarabe également, je trouve un ivrogne. Son sang me fait connaître ma première ivresse. C'est abominable, je sens sa vitae tendre mes artères, je perds mes repères. Je choisis d'attendre dans l'ombre mais Yusuf, du quartier mozarabe m'expulse de son domaine. C'est là que je rencontre Sémi et Dimitri qui me raccompagnent au camp.
Je vais mieux maintenant. Mais je trouve cela bien difficile de se trouver une proie à Zaragoza.

PS: je m'amuse de voir Sémi prendre goût à l'écriture dans ces pages.

Par Elisabetta di Domodossola le 24 septembre 1205

Simon refuse toujours d'entendre son Sire. Abel m'encourage à duper Charles Dupuis en jouant le rôle de Simon. Je suis assez satisfaite de ma performance. Parvenir à tromper son Sire avec l'identité de son infant n'est pas une chose si simple. J'entends Charles demander pardon et proposer réparation en aidant Orbe Noctis. Charles est un Furores de Pampeluna. Il pense que, dans notre affaire d'assassinat, les Furores de Zaragoza sont manipulés par une force  qui les surpasse. Il va tenter de contacter les survivants.

Nous établissons une liste de suspects potentiels du plus au moins probable : Yusuf, Asheera du quartier mozarabe; Charles Dupuis; Los Furores; Jacob Bin Gourion; Entourage du Prince; Palacios; Nastasio le Gallicien, général de la Reconquista. Mais non envisageons surtout qu'une ou plusieurs personnalités, influente et riche (l'emploi d'Assamite coûte), extérieure à Zaragoza et ayant des vues sur ce domaines cherche a déstabiliser le Prince Flavius.

Nous partons au palais demander audience à Flavius Sidonis: nous n'avons pas encore pu faire le point sur les événements du 22. En chemin, nous faisons détour par  le quartier mozarabe et trouver le refuge des Furores-assamites dont nous avons eu connaissance par la domination de notre captif. Celui-ci est vide. En fait nous y retrouvons Charles Dupuis qui n'a encore pu rencontrer personne. Il nous déconseille le contact direct avec Los Furores pour l'instant.

La conversation avec le Prince se passe bien et nous est utile parce qu'il décide d'envoyer Détritus espionner en quartier musulman. Hormis cela il est désappointé  par l'éventualité que je soulève que l'un de ses infants pourrait être impliqué en vue de prétendre à la position dominante qu'il occupe.

Nous rentrons sans plus de certitudes.  Je profite de la fin de nuit pour dicter au scribe un courrier que je fais parvenir au palais, à l'attention de Marcella Ignatus. Elle n'a pas quitté mes pensées et je souhaite ardemment la rencontrer.

« A l'attention de Dame Marcella Ignatus
Madame, où que je me rende, j'entends les louanges sur le raffinement de votre compagnie. Etant de passage dans votre illustre cité, et en bon terme avec votre Sire, je vous exprime par ce billet, mon souhait ardent de vous rencontrer, afin de partager un peu de temps et faire connaissance.
Elisabetta di Domodossala - Orbe Noctis
»

Sa réponse m'est parvenue il y a quelques instants. J'ai rendez-vous demain soir un peu avant minuit.
J'ai demandé à quelques serviteurs d'afficher une offre de travail pour des personnes sans attache et souhaitant voyager: nous devons nous fournir en calices. Quant à lui, Abel demande au capitaine de nouvelles recrues pour notre troupe.