Nous venons d’en découdre avec les chiens. Comme prévu, Alipandro ignora la contre-proposition de Ratkin. Il nous signifia son souhait d’en finir avec ce problème. L’antre des loups, un mausolée du cimetière de Bonifacio, était lourdement gardée: quatre Crinos et une dizaine d’archers mortels. Nous avons choisi de prendre d’assaut la petite forteresse en scindant nos forces en deux. Terrés comme des rats, les loups combattirent les sbires d’Alipandro tandis que nous occupions une partie des forces à l’autre entrée.
Alipandro lui-même pris part au combat. Il se trouva vite en difficulté et un frisson me parcourut quand mes compagnons envisagèrent sa chute et notre réaction si elle survenait.
Mais, confiants du fait de notre présence, les Alipandrites mirent les lupins en échec et il nous fallut calmer nos ardeurs et oublier nos velléités. Plus que tout autre d’Orbe Noctis, il m’en coûta: j’ai senti mon sang bouillir et injecter mes yeux de frustration alors que je dissimulais mon désir sous une apparente satisfaction du travail accompli, à l’attention de nos hôtes.