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Le siège de Valence

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Alors qu'Orbe Noctis revient de Ségovie sur injonction de Monçada, celui-ci confie une partie de son armée aux mercenaires d'Orbe pour l'ammenér jusqu'a Valence, où les attend le reste des forces armées. Le voyage est prévu pour durer deux semaines à partir du 17 Novembre, qui sait ce qui peut se passer lors d'un trajet aussi risqué au bords des frontières de l'ennemi...

Par Elisabetta di Domodossola le 3 février 1206
important Situation politique de Valence

Investis de notre nouvel objectif, nous sommes partis explorer la rive sud de la Túria, dans l'espoir de découvrir un moyen d'entrer dans la cité. Rory a tenté de traverser le fleuve à la nage mais cela s'est rapidement soldé par un échec. Plus tard, nous avons découvert par hasard des traces de pas menant à un trou, une caverne s'enfonçant dans les rochers du littoral boisé. Son exploration nous mena à une mare das laquelle une corde fixée à la paroi plongeait.

En suivant patiemment le fil dans l'exigu dédale aquatique, dans lequel nous dûmes abandonner nos armes, nous débouchâmes dans les profondeurs du fleuve et pûmes rejoindre la rive opposée sans être vus. En contournant les murs et les patrouilles sarrasines par le front de mer, nous avons pu nous mêler parmi les pauvres qui ont établi campement sur la plage.

Dans notre quête d'un refuge sûr, nous avons sollicité un Pilleur de tombes dans le cimetière de Valence. Les exigences de celui-ci pour nous laisser emprunter son refuge étaient inacceptables ce qui provoqua l'ire de Rory que nous avons du contrôler avant de nous enfuir.

C'est par un heureux hasard que nous avons pu rencontrer le vieux Fernando et Sonia, probablement serviteurs d'Orpheo, qui nous adressèrent à Maître Ayub, aux Bains. Celui-ci accepta de nous accueillir dans un refuge aux étables.

Situation à Valence

Maître Ayub nous expliqua brièvement le contexte. La ville est sous domination des Almovarides musulmans et abrite des chrétiens convertis (les mozarabes). Le sultan mortel est soumis au prince caïnite Bachir al'Mohad, un Lasombra.
Mohamed Ayub est général de l'armée. Il possède trois frères Ektar, Mostefa et Rachid qui portent le titre de protecteurs de la cité. Leurs soeurs se nomment Edih et Sonia.

Ayub nous autorise à chasser au camp de réfugiés installé sur la plage et à rechercher Moqtar qui est descendu dans une chambre d'hôte. Il nous laisse un plan sommaire de la ville et nous indique le lieu de la maison d'hôtes.

Réussissant à nous introduire dans la chambre de Moqtar, nous n'y découvrîmes rien hormis un dague dissimulée sous le matelas, un reste de papier brûlé où l'on pouvait lire "Ibn Sabar", ainsi qu'un prospectus indiquant les noms et adresses d'un certain "Youssouf Mohad - docteur".

Renseignement pris auprès de Sonia, il s'avère que Ibn Mohad est le nom d'un ancien sultan de la cité, et surtout celui d'un hospice.

Sur place, nous localisons le docteur Youssouf et le prenons en filature alors qu'il quitte les lieux ...

Par Elisabetta di Domodossola le 5 février 1206
infos manquantes Noms du caïnite sataniste rencontré et combattu (Y dans le texte)

Après plusieurs contre-temps dus à une organisation médiocre, celle-ci nous mena à une maison d'apparence commune, bien que dépourvue de fenêtres...

Aleksandra, Simon, Inigo, Rory & moi sommes parvenus à nous introduire dans la demeure. C'est alors que Youssouf nous agressa, surgi de nulle-part. Alors qu'Aleksandra fut prise d'effroi, et que nous dûmes combattre au bord de flammes, donc du Rötschreck, nous parvîmes à immobiliser notre hôte d'un pieu dans le cœur. Il nous prouva alors l'étendue de ses pouvoirs en s'emparant du corps d'Inigo, grâce à une transe cataleptique dont nous ignorons tout.

Après avoir conclu une trêve fragile, le calme revint et nous pûmes nous entretenir avec Youssouf . Bien que n'ayant aucune indication où retrouver Moqtar, le contact d'Orpheo en ville, Youssouf  s'avéra être dépositaire de connaissances démonistes qui allaient nous permettre de mettre un terme aux agissements de son infant, Y, devenu incontrôlable, décidé à répandre parmi les humains, une affliction mortelle. Celle-là même dont nous avions constaté les ravages un peu plus tôt à l'hospice.

Dès le lendemain, nous nous sommes rendus  à l'endroit indiqué par Youssouf : un temple sis dans les faubourgs du nord de Valence. Nous avons découvert l'entrée d'un souterrain habilement dissimulé par un texte chiffré, avec l'aide des connaissances linguistiques araméennes de mon très cher sire. 

Les souterrains, plongés dans une obscurité complète, cachaient des scènes atroces. Des mortels, mutilés, aux orifices cousus de fil sale, gisant dans leurs excréments et dans le sang et les restes de leurs congénères, étaient prostrés contre les murs de petites pièces emplies d'une odeur de putréfaction. Des êtres si affaiblis qu'il nous fallut abréger leurs souffrances.

Nous découvrîmes l'origine de ces sévices en explorant plus avant les cryptes du temple. Y, l'infant de Youssouf, était bien là, attendant notre arrivée avec la ferme intention d'user de ses noirs rituels pour nous anéantir. La lumière vacillante et sinistre de brasiers éclairait une grande salle aux multiples piliers. A un bout, une fosse s'ouvrait sur une amas informe de chair et de sang noir, tandis qu'à l'autre, Y se tenait devant un autel de pierre entouré d'autres mortels vivants, mutilés, écorchés vifs.

Alors que nous pensions lui demander des explications, Y lâcha ses minions démoniaques. Ceux-ci concentrèrent longuement les efforts de Simon et de Rory tandis que je ne parvenais tout au plus qu'à retarder les attaques d'Y.

Prise de visions effroyables, Y allait trouver le moyen de me se débarrasser de moi si bien qu'il ne remarqua pas que mes compagnons s'étaient dégagé de leurs adversaires. Il n'avait pas soupçonné le degré de létalité de Simon. Usant de célérité surnaturelle et rassemblant toute sa force en une série de passes à la hache, notre compagnon infligea tant de plaies à ses chairs que quelques instants suffirent à détruire Y.

Le reste des corridors mit en évidence une substance étrange, contenue dans des jarres prêtes à être versées dans un puits, ainsi qu'un coffre et une bibliothèque. Nous pûment nous emparer d'une dizaine d'ouvrage, des richesses du coffre et de la tête de Y afin de la présenter à Orpheo.

Nous sommes sortis de Valence par le même trajet aquatique pour regagner le camp d'Orbe Noctis.

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