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Le siège de Valence

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Alors qu'Orbe Noctis revient de Ségovie sur injonction de Monçada, celui-ci confie une partie de son armée aux mercenaires d'Orbe pour l'ammenér jusqu'a Valence, où les attend le reste des forces armées. Le voyage est prévu pour durer deux semaines à partir du 17 Novembre, qui sait ce qui peut se passer lors d'un trajet aussi risqué au bords des frontières de l'ennemi...

Par Inigo Montoya le 14 décembre 1205

Nous arrivons sans encombre à Vinaruz et commençons à nous arranger avec la noblesse locale. Nous sommes chargé de l'approvisionnement à long terme. Nous en profitons pour présenter nos hommages à la comptesse de Vinaruz qui semble diriger discrètement la ville par l'intermédiaire du conseiller du noble humain local.

La négociation tourne bien, même si je ne peux m'empêcher de penser qu'elle tournerait mieux sans ce conseiller. Je pense que nous allons pouvoir soudoyer et payer certaines marchandises à moindre frais avec les fruits de notre commerce sur la méditérannée, principalement les épices.

Côté recrutement, nous ne trouvons que des apprentis artisans et quelques fils cadets de la noblesse pour servir d'hommes de troupe.

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Par Inigo Montoya le 18 décembre 1205

Nous arrivons à Barcelone et prévoyons de rester une petite semaine. Isaac nous accueille. Bien qu'il soit un peu froid à l'idée de revendre à d'autres ce qu'il a déjà promis, il bascule rapidement dans une grande organisation de cette nouvelle route commerciale. Il doit pas mal s'ennuyer à Barcelone il faut dire...

Pris au jeu, il négocie pas mal de chose. Malheureusement, les ressources qui nous ont été confiées pour négocier sont épuisées depuis Vinaruz et nous devons investir nos gains propres. Tout repose sur ma négociation à venir avec les nobles de Valence. Je suis sûr que Rory et moi arriverons à leur faire entendre raison. Une chose est sûre, si ce n'est pas le cas, nous avons les moyens de faire pression...

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Par Elisabetta di Domodossola le 18 décembre 1205

Nous venons de traverser la province orientale d'Iberia en direction du nord pour nous approvisionner auprès de notre comptoir de Barcelone. Isaac nous y accueille et n'est pas ravi de devoir changer ses prévisions de distribution de vivres.

Inigo s'emploie à organiser le choix et la préparation des marchandises. Je ne suis que peu d'utilité à ces activités: je trouve un grand paradoxe à nous perdre dans ces activités de marchands humains alors que nous disposons des pouvoirs de la nuit. Nous avons été damnés pour cela.

L'oisiveté du voyage a laissé bien trop de temps en pâture de mes regrets. Je me suis enfin décidée à écrire à Marcella. Je veux retranscrire une copie de cette lettre ici, avant de la faire parvenir à Saragosse :

A Marcella Ignatio, Prince de Zaragoza
5 décembre 1205, quelque part non loin de Valencia

Votre altesse,

Après moultes hésitations, j'ose enfin saisir la plume et affronter le néant de la page afin de vous écrire.

Si cette lettre vous offense en elle-même, veuillez pardonner son audace, car elle est mue par le regret et nullement par la maladresse.
Depuis mon départ de votre cité, votre délicat souvenir me hante, et je n'ai jusqu'ici pas eu la bravoure de vous écrire.

Je ne souhaite pas vous contraindre à revenir sur les tristes événements qui nous ont séparé. C'est un privilège que j'abandonne à votre gré.
Je souhaite seulement vous féliciter pour avoir acquis une fonction qui, je le crois et je l'espère, vous réussira autant qu'à votre cité. Ce que j'apprends m'affirme que Saragosse bénéficiera de votre règne.

Je comprendrais que vous jugiez ces mots pleins d'ironie mais j'implore votre altesse à se souvenir que si je n'ai pas eu le courage de vous offrir ma loyauté, ma franchise, elle, ne vous a jamais fait défaut.

Puisse votre altesse avoir supporté la lecture de ces lignes et compris la limpidité des sentiments qui les animent.
Je vous en prie, veuillez voir en moi votre amie.

E.

Un messager portera ce parchemin sous peu jusque dans les mains de mon idylle. Puisse-t-il ne recontrer aucune complication, je sens qu'une part de ma destinée est dans ce papier.

Nous reprendrons bien vite la route. J'ai soif, et j'ai faim d'un corps nu. 

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Par Elisabetta di Domodossola le 1 janvier 1206
important Ressources et recrues

L'année 1205 du calendrier chrétien vient de se terminer. Nous faisons étape dans une bourgade catalane, sur notre route de retour pour Valence. Les mortels fêtent la nouvelle année autour de grands feux.

La joie, l'allégresse et le vin coulent abondamment dans leur gorge déployées en rires et en chansons. Je me suis mêlée un temps parmi eux, pour profiter des saveurs épicées que leur sang renferme en cette nuit de festoiement. Inigo & Dimitri semblent profiter de ce répit également s'amusant à surpasser n'importe quel mortel à des jeux d'esprit, et Malik de même à des jeux de force. Je me suis installée, un peu à l'écart, pour écrire ces lignes, à la lumière d'une chandelle, un verre de la vitæ de Clara à ma portée.

Notre voyage à Barcelone s'est déroulé sans encombre.
Les vivres et munitions qu'Inigo et moi rapportons, ainsi que les ressources de la confiscation que doivent mener Simon et les autres dans les villages almovarides de la rive sud de la Túria vont assurer la subsistance et la capacité martiale de nos troupes pour quelques semaines.

Voici le décompte de l'approvisionnement qu'Isaac a pu mettre en place :

  • 10 cochons / mois
  • 30 poulets + 20 poulets / mois
  • 1 an de panais, carottes, haricots, navets
  • Fourrage 

A Vinaruz, nous avons rencontré Francisca, le prince caïnite de la bourgade, et son conseiller vieillard. Au titre de l'effort de guerre, nous avons négocié des ressources en numéraire et en denrées ainsi que des recrues : 

  • 10 cadets de familles d'artisans
  • 1 charpentier apprenti
  • 4 soldats cadets (recrues) formés à la capitainerie de Vinaruz
  • un apprenti forgeron d'armes
  • un marchéal-forgeron
  • Madame Claudia et sa roulotte de romano

​​​​​​​De Barcelone, nous ramenons également un apprenti ingénieur.

Par Elisabetta di Domodossola le 1 février 1206

Quelques nuits ont passé depuis notre retour de Barcelone le 25 du mois de janvier.

Le lendemain, un conseil fut tenu dans le camp principal des assiégeants afin d'organiser l'assaut et la surveillance. Dans la tente furent présent le Duc de Navarre, Nastasio et Mongo Lopez, membre des Lions de Rodrigo, un ordre de chrétiens fanatiques que nous avions rencontré à Barcelone. Celui-ci a d'ailleurs quitté la réunion.

Afin de m'exercer aux techniques de l'Occultation d'autrui, je parviens à changer l'apparence de Simon. Pour pimenter l'expérience, je le fit à son insu et avec un peu d'humour puisqu'il était grimé d'une jupe rayée bleu et blanc et d'un casque avec un volatile par-dessus.

Ce soir, le père Orpheo, membre de l'Inquisition dans l'Ordre Rouge a souhaité nous rencontrer afin de nous charger d'une nouvelle tâche : il attend d'Orbe Noctis qu'elle s'infiltre par-delà les murailles de la cité afin de rencontrer un certain Moqtar Moudjaid, marchand de viande de son état. Celui-ci, espion d'Orpheo, enquêtait sur d'éventuels cercles satanistes mais il ne donne plus de nouvelles. Nous devons retrouver l'homme et l'aider dans son enquête.