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Journal de Elisabetta di Domodossola

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Livre: Retour en Europe

Premier septembre 1205

Par Elisabetta di Domodossola le 1 septembre 1205
Livre: Retour en Europe

Nous venons d’en découdre avec les chiens. Comme prévu, Alipandro ignora la contre-proposition de Ratkin. Il nous signifia son souhait d’en finir avec ce problème. L’antre des loups, un mausolée du cimetière de Bonifacio, était lourdement gardée: quatre Crinos et une dizaine d’archers mortels. Nous avons choisi de prendre d’assaut la petite forteresse en scindant nos forces en deux. Terrés comme des rats, les loups combattirent les sbires d’Alipandro tandis que nous occupions une partie des forces à l’autre entrée.

Alipandro lui-même pris part au combat. Il se trouva vite en difficulté et un frisson me parcourut quand mes compagnons envisagèrent sa chute et notre réaction si elle survenait.
Mais, confiants du fait de notre présence, les Alipandrites mirent les lupins en échec et il nous fallut calmer nos ardeurs et oublier nos velléités. Plus que tout autre d’Orbe Noctis, il m’en coûta: j’ai senti mon sang bouillir et injecter mes yeux de frustration alors que je dissimulais mon désir sous une apparente satisfaction du travail accompli, à l’attention de nos hôtes.

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2 septembre 1205

Par Elisabetta di Domodossola le 2 septembre 1205
Livre: Retour en Europe

Quel bonheur d’avoir repris le large ..! Je n'aurais jamais cru écrire cela.
Nous avons appareillé il y a une heure après avoir chargé le ravitaillement, ainsi que notre invité spécial: Alan le tanneur et sa tendre (très tendre...) épouse. Elle a déjà pris grand plaisir à nous faire don de sa vitae tandis que l’Arménien s’attache à travailler les souvenirs de son artisan de mari.

J’ai encore dans la bouche l’amère saveur d’une annexion inaboutie alors j’ai demandé à Abel de m’enseigner durant le reste du trajet. J’ai besoin qu’il fasse de moi une tueuse plus implacable encore. Son sang, épais et nourrissant, recèle  des secrets qui me sont inconnus. Pourquoi diable n’ai-je pas profité plus tôt de  ce que son parrainage pouvait verser dans mes veines ?
J’aime cet être, et tôt ou tard, je saurais le lui rendre. En cet instant de vérité,  je conçois soudain que je dispose d’une éternité pour le lui rendre.

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Livre: Barcelone

12 septembre 1205 - point du jour

Par Elisabetta di Domodossola le 12 septembre 1205
Livre: Barcelone

Xavier et Emilio. Ainsi se nomment les deux caïnites venus nous rendre visite la nuit du 7, au camp de notre troupe au début de cette nuit. Ils disent représenter Los Furores. Puisque nous sommes connus pour avoir été acteurs  de la fin de Michel à Constantinople, ils nous ont proposé de nous joindre à leur  lutte contre l’ordre en place.  Après avoir questionné nos hôtes, nous avons compris  qu’il font partie d ’un tissu informel de petits groupes de caïnites sans chef,  implantés à la périphéries de plusieurs cités de la péninsule. Intrigués par cette  subite demande, nous nous sommes interrogés sur la pertinence d’un accord à  passer avec ce groupe.

Un frisson démocratique s’est aussitôt emparé de notre petite communauté et tout  le monde y est allé de son opinion dans un long débat opposant partisants d’une  neutralité à but lucratif, de ceux qui, comme moi, sont prêt à choisir, sinon une  cause, au moins un camp. Je retranscris ici avec attention les arguments de chacun  car il m’a semblé que loin de faire apparaître les fragilités de notre coterie,  ces longs atermoiements ont au contraire un peu plus cimenté le coeur de Orbe Noctis.
Simon a d’abord proposé la dénonciation de ces individus au Prince pour en tirer  quelque profit, et proposer même nos services pour annihiler la menace. Nul n’approuva cette proposition: tant pour ne pas porter atteinte aux idéaux  d’Orbe Noctis, que pour éviter d’inutiles difficultés, sans réel profit.

Comme toujours, Inigo n’a pu laisser passer son tour sans développer longuement  sa vision mais, en résumé, il estime qu’un pacte de non agression avec Los Furores  irait à l’encontre du contrat en cours, point de vue partagé par Simon mais point du  tout par Abel, Sémi, Dimitri et moi, et nous entendions chacun émettre notre  contre-proposition détaillée. 

Sémi a plaidé pour un pacte de non agression circonscrit à Barcelona et ses environs,  engagement qui ne nous coûterait que peu, ayant prévu de quitter la Catalogne,  tout en indiquant ne pas partager leurs idéaux. Inigo abonde dans ce sens  tout en souhaitant taire ce que nous pensons de leur cause ainsi que la réalité  de notre implication dans les événements de Constantinople. Quelque peu opportuniste, Simon approuve cette proposition tandis que Dimitri s’abstient de  répondre (ce sera d’ailleurs sa position jusqu’au terme des débats). Abel s’est prononcé contre l’inutilité d’un tel choix. Quant à moi,  j’attendais avec faveur la proposition de mon maître de combat.

Et je fus bien avisée car Abel proposait une alliance, même floue avec Los Furores  afin de partager informations et opportunités commerciales tout en laissant  toute latutide à se combattre si les circonstances l’exigent. Inigo  s’insurgea contre cette idée, au nom du péril que pourraient encourir nos  intérêts (comptoirs, navires). Thierry et Sémi firent preuve de cohérence  en votant contre puisque soutenant le plan précédent. Ma pensée était, et demeure, que pour attirer plus de richesses, il ne faut pas  craindre de se positionner, d’intriguer voire prendre quelques risques.  C’est décevant, mais je ne fus pas plus entendue que Abel.
La proposition de Sémi fut donc choisie par trois voix contre deux. J’ai tout  de même obtenu de jouer le rôle de liaison avec Los Furores, si la nécessité  exige que nous nous mettions en rapport. Je me suis choisie l’identité de  «Le Zouave », nosferatu tatoué autour de l’oeil droit, pour endosser ce rôle, et nous en avons informé Xavier et Emilio que l’on peut désormais contacter par  l’intermédiaire de l’artisan Fletchero.

D’après les deux Furores, leurs alter-egos de Madrid sont fréquentables mais  leur présence est tenue au plus grand secret, tandis que nous devrions éviter  tout rapport avec les Furores de Zaragoza. A noter que le groupe est représenté  à Burgos par un Lasombra quelque peu idéaliste. Nous ignorons en quoi...
Nous avons passé le reste de la nuit à planifier notre départ pour Madrid, en  décidant de nous laisser encore 7 jours et 7 nuits. Nous quitterons donc  Barcelona le quatorzième de septembre, en direction de Zaragoza, Burgos puis  Madrid. Nous allons passer ce temps à effectuer des recherches de pouvoirs occultes  dans la bibliothèque, ainsi qu’à exercer nos talents.

Pour ma part, j’ai appris l’existence de deux aptitudes qui se rapportent  aux miens: la Faille mémorielle et le Baiser engourdissant du serpent. Mais  user et abuser des pouvoirs de la dissimulation m’intéresse tout autant.  Quoi qu’il en soit, il n’est pas temps pour moi de décider de cela: je ressens  dans mes veines que l’aurore approche. Il est temps pour mes chairs mortes de s’inanimer et de laisser les mortels refaire un peu du sang que nous leur prendrons la nuit prochaine...

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14 septembre 1205 - mi-nuit

Par Elisabetta di Domodossola le 14 septembre 1205
Livre: Barcelone

Nous découvrons l’intérieur des terres d’Iberia. Comment  les mortels peuvent-ils vivre dans des contrées aussi arides et  brûlées par le soleil des heures durant en plein jour? Cela ne devrait-il pas les assécher et coaguler leur vitae à l’intérieur même de leurs veines ?

Nous avons quitté Barcelona en direction de l’occident et seront à Zaragoza dans quelques jours. Nous nous sommes assurés que nos navires appareillent de Barcelona cette nuit même. Nous filons bon train à travers les plaines caillouteuses et hâtons l’allure lorsque la route traverse des bosquets sombres. Je peux sentir la chaleur renvoyée par le sol après avoir été     cuite la journée entière par l’astre mortel. Je ne parviens pas à me rassurer de passer la journée prochaine protégée seulement par les quelques épaisseurs de bois de mon sarcophage et du chariot.

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17 septembre 1205 - fin de nuit

Par Elisabetta di Domodossola le 17 septembre 1205
Livre: Barcelone

Je m’efforce de mettre à profit le temps libre dont nous disposons pour suivre l’enseignement que Sémi accepte de me fournir. Sa vitae a une saveur différente des autres créatures dont il m’a été donné de goûter le sang. Ses origines septentrionales en sont peut-être la cause.
Inigo et Dimitri passent leur temps à étudier des rituels, une histoire de lame enflammée me semble-t-il.  Abel, lui, utilise chaque instant de  nos haltes pour parfaire ses techniques de combat à deux armes. Thierry enfin, semble manifester beaucoup d’intérêt à l’enseignement que Sémi me dispense. Cela me rend nerveuse, je n’ai pas envie qu’il vienne abimer la promiximité récente que j’ai avec Sémi.

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